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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 05:48

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                          « Une Métropole ? Quelle Métropole ?

                                          …et pourquoi faire ?»

 

 

Dans le cadre de ses objectifs d’informations citoyennes, le Cercle du Progrès Démocratique de Gémenos vous invite à participer nombreux à une réunion d’information et de débat sur  :

 

                               « Le projet de constitution d’une métropole »

 

avec deux intervenants(tes) :
 
-         Jacques Boulesteix : Président du conseil de développement de Marseille Provence Métropole;
 
-         François Fiore : Président du conseil de développement du Pays d’Aubagne et de l’Etoile.

 

                                    Vendredi 30 novembre 2012 -18h30

                     A Gémenos, Salle du Cercle du Progrès Démocratique

 

Merci de faire suivre

 - Pour nous contacter :             06 14 89 96 28     

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 05:45

En tant qu’élus,  nous participons  à des commissions municipales (comité communal d’action sociale, commission d’appels d’offres, commission urbanisme). Depuis septembre la commission « appels d’offres » s’est réunie plusieurs fois pour choisir les fournisseurs sur différents projets. Ainsi, les vestiaires du foot vont être réhabilités et des vestiaires pour le rugby construits. Le coût total prévu s’élève à plus de 1 million d’euros. Le skate parc et ses abords vont être réaménagés pour un montant estimé à 300 000€. Ce sont de beaux projets mais très chers. De nouvelles caméras de vidéo surveillance vont être installées dans la zone d’activité, le système d’exploitation changé pour quelques centaines de milliers d’euros supplémentaires. Dans le même temps, nos demandes, beaucoup plus modestes ne sont jamais examinées : par exemple, un simple pont de bois reliant l’extrémité sud du chemin des graviers et la zone d’activité pour les piétons et cyclistes.

 

Véronique Mossard, Dominique David, Jean Yves Petit (http://gemenos-solidaire-et-ecologiste.over-blog.fr/ )- Groupe écologique et solidaire

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 04:40

Encadrement des loyers, Gémenos fait partie des communes concernées par le décret mis en application depuis le 1er août 2012 par la Ministre du logement et de l’égalité des territoires. Sans geler les loyers, le décret encadre les changements de locataires et les renouvellements de bail. Pour notre commune, qui souffre d’un déficit important de logements locatifs et d’une forte demande de logement de la part des habitants, notamment des jeunes, mais aussi des salariés des entreprises situées sur la zone d’activités, ce décret va limiter l’augmentation des loyers. C’est également une façon indirecte d’agir en faveur du pouvoir d’achat des ménages. Reste que sans une réelle politique municipale dynamique pour construire des logements, la situation aura beaucoup de mal à s’améliorer et à répondre aux besoins et aux attentes de nos concitoyens.

 

Véronique Mossard, Dominique David, Jean Yves Petit (http://gemenos-solidaire-et-ecologiste.over-blog.fr/ )- Groupe écologique et solidaire

 

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 19:31

Europe Ecologie / Les Verts se félicite que l'un des premiers projets de loi présentés en conseil des ministres soit celui porté par Cécile Duflot, ministre du logement et de l'égalité des territoires, confirmant ainsi le logement comme l'une des priorités du gouvernement.

En favorisant la mise à disposition du foncier public pour le logement, le gouvernement permettra la construction de logements et en priorité des logements sociaux.

L’enjeu de cette loi, c’est l’engagement de l’Etat et des collectivités locales au service de la cohésion nationale.
Pénurie de logements, hausse des prix, secteur du bâtiment en difficulté, étalement urbain : le contexte et les enjeux sont connus, auxquels répond, enfin, le projet de loi.

Avec le renforcement du système de décote, cette mesure permettra de lutter efficacement contre l'étalement urbain en densifiant la ville, et ainsi freinera l'extension des surfaces artificialisées, qui se sont étendues de 610 000 ha ces 7 dernières années en France, soit l'équivalent de la surface moyenne d'un département.

L'augmentation à 25% de l'objectif de logements sociaux adaptés aux contextes locaux et le quintuplement des pénalités répondra aux besoins de logement, en particulier des jeunes et des ménages les plus frappés par la hausse des prix. Cette mesure assurera une plus grande mixité sociale.

Europe Ecologie / Les Verts apporte donc son soutien sans réserve à ce projet de loi et mobilisera ses élus nationaux et locaux pour sa bonne mise en œuvre.

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 05:35

duflot4.jpgGémenos fait partie des 38 communes concernées par le décret mis en application depuis le 1er août 2012.

A défaut de geler les loyers, le décret encadre les changements de locataires et les renouvellements de bail.

Pour notre commune, qui souffre d’un déficit important de logements locatifs et d’une forte demande de logement de la part des habitants, notamment des jeunes, mais aussi des salariés des entreprises situées sur la zone d’activités, ce décret va limiter l’augmentation des loyers.

Reste que sans une réelle politique municipale dynamique pour construire des logements, la situation aura beaucoup de mal à s’améliorer et à répondre aux besoins et aux attentes de nos concitoyens.

 

C’est également une façon indirecte d’agir en faveur du pouvoir d’achat, une des actions qui présente et concrétise la politique portée par les écologistes.

 

Vous trouverez, ci-après :

 

-          article de la Provence qui présente le décret : http://www.laprovence.com/article/a-la-une/ce-que-va-changer-lencadrement-des-loyers-0

-          le décret : http://www.territoires.gouv.fr./spip.php?article93

-          le site du ministère du logement où l’on peut calculer quelle peut-être l’augmentation de son loyer après son encadrement : http://www.territoires.gouv.fr./spip.php?article98

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 04:53

Composition-final--800x800-FRALIB : REPONSES A Mr. WITVOËT

Nous avons pris connaissance des dernières déclarations du PDG d’UNILEVER France qui avait convoqué les journalistes en conférence de presse hier matin à PARIS.

 

1) Soyons clairs d’entrée. « Non, Messieurs les actionnaires d’UNILEVER, la France n’est pas une colonie bananière ». La France n’est pas dirigée par le PDG d’UNILEVER.
Pour information, les élections présidentielles et législatives ont eu lieu il y a peu… De nombreux élus du peuple français soutiennent notre juste combat pour l’emploi et le développement industriel. Les coquins et les copains d’UNILEVER à qui l’on pouvait demander service, ont été remerciés, dont le premier de cordée Sarkozy. Les temps changent…
Ainsi le PDG prétend-il que le débat est clos, alors qu’il n’y a jamais eu ouverture de réelles discussions et encore moins de négociations entre les organisations syndicales, représentant les salariés de Fralib, le groupe UNILEVER et l’ensemble des acteurs concernés par notre dossier, notamment les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et les éventuels partenaires.
Le câble est un peu gros… Mr Witvoët.


2) Le PDG parle de mettre sur la table généreusement 12 M€ pour contribuer au projet porté par les salariés tout en continuant à affirmer qu’il n’est pas viable.
Le même jour, le club de football de la capitale annonce le recrutement d’un joueur dont le salaire s’élèvera à 14 M€ net d’impôts. La nouvelle à sensation de Mr Witvoët accouche d’une souris, d’autant que l’on connaît parfaitement les profits accumulés par le groupe.
Le PDG fait cette annonce alors qu’il sait parfaitement que la contribution d’UNILEVER pour la concrétisation de notre projet et dans l’assurance de sa pérennité doit se faire en prenant en compte nos propositions sérieuses élaborées dans le groupe de travail issu de la première table ronde tenue en Préfecture le 1er juin.
Celles-ci ont obtenu le soutien des collectivités territoriales, des pouvoirs publics et du Ministre du Redressement productif.
Ces propositions contiennent à la fois des dispositions financières, mais aussi l’obtention de la marque Thé Eléphant qui appartient aux salariés, à la région, à la nation, et des volumes nécessaires au démarrage de l’activité.


3) Il affirme que les 12 M€ comprennent les machines dont la valeur actuelle serait de 7 M€ qu’il cédera pour 1 € symbolique.
Il explique que les 5 M€ restant seraient versés au titre des indemnités transactionnelles sous condition que les salariés renoncent aux actions en justice.
Ce qui est une scandaleuse opération de dévoiement de dispositions sociales et une misérable tentative de culpabilisation des salariés en lutte.
Nous ne céderons pas à ces petits jeux, qui démontrent le manque de hauteur de ceux qui dirigent le groupe UNILEVER.
Soyons précis, il propose une transaction à hauteur de 65 000 € par salarié en lutte depuis 660 jours pour conserver leur emploi. En novembre 2011, des salariés ont signé des transactions à hauteur de 90 000 € sous pression d’UNILEVER en contrepartie de leur renoncement à leur réintégration suite à la décision de la Cour d’appel d’AIX en PROVENCE qui a cassé le 2ème PSE.
Dans une situation sociale si tendue, le PDG fait semblant de se poser la question de savoir si les salariés sont prêts à investir ces sommes dans leur projet. Au-delà de la morgue d’une telle interrogation, on ne peut plus mal venue pour l’un de ceux qui n’ont aucune difficulté de fin de mois, le PDG sait fort bien que notre projet contient un objectif de 5 M€ de fonds de roulement, constituant l’apport des salariés qui doit provenir de la somme améliorée que devra verser UNILEVER aux salariés qui créent leur propre emploi. Ce dispositif est prévu dans le PSE, que nous nous sommes toujours refusé de négocier en tant que Plan de Sabordage de l’Emploi.


4) Pour clarification, il est de notre devoir d’expliquer à Mr Witvoët que 12 M€ - 1€ symbolique font 11 Millions 999 999 € et non 5 M€.
Nous devons rappeler que la cession des machines n’est pas un geste nouveau. Depuis l’annonce de la fermeture (septembre 2010) UNILEVER a toujours affirmé qu’il céderait les machines excepté un très petit nombre d’entre elles à une solution de reprise du site.
Il s’agit là, tout simplement pour nous, d’une première concrétisation des obligations d’UNILEVER pour assumer les responsabilités qu’il porte dans la casse industrielle, le chômage et la précarisation des salariés.


5) La conférence de presse d’hier de Mr Witvoët est un signe de fébrilité du groupe.
Ce n’est pas par des déclarations péremptoires, cyniques ou visant à tronquer nos propositions que les problèmes se règleront.
Mais si toutefois le message que voulait faire passer le PDG d’UNILEVER était d’annoncer que le groupe est enfin disposé à négocier les conditions du maintien de l’activité industrielle et des emplois, nous sommes, comme nous l’avons toujours dit depuis 661 jours, disponibles à tout moment pour construire une solution alternative dans le cadre de la table ronde qui se poursuit à partir des 3 dimensions précises et solidaires définies lors de la rencontre avec Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif.
Ce processus intègre, en plus des représentants des salariés et du groupe UNILEVER, la CUM, les collectivités territoriales, les pouvoirs publics, les partenaires potentiels qui s’affirment.
Tout escamotage est nuisible à la construction d’une solution alternative pérenne.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 14:30

L1040609.JPGJeudi 28 juin 2012, un conseil municipal était convoqué par Monsieur le Maire suite au refus du Préfet des Bouches du Rhône d’accepter deux délibérations :

-      Celle relative au remboursement par la commune de la part dédiée à l’EPCI (la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole) ;

-      Celle relative à l’octroi d’une aide financière sous la forme  d’un chéquier à faire valoir auprès des commerces de la commune.

Ce non respect des règles et des lois devient une habitude pour la majorité municipale et le maire puisque le Préfet avait, très récemment, également refusé le PLU (Plan Local d’urbanisme).

Monsieur le Maire a donc souhaité, lors de ce conseil municipal, mettre au vote deux « nouvelles versions » de ces délibérations dénonçant, au passage, le coup de force du Préfet et indiquant, comme à l’accoutumé, « qu’il irait jusqu’au bout » … même si la loi s’applique à tous et donc, normalement, au 1er magistrat de chaque commune !

la délibération relative l’octroi d’une aide financière

Pour ce qui concerne la délibération relative l’octroi d’une aide financière sous la forme  d’un chéquier à faire valoir auprès des commerces de la commune, la nouveauté consiste à demande l’accord du conseil régional sous le principe du soutient au tissu économique local.

Concrètement, la délibération prévoit de demander à la Région qui à la compétence pour ce qui concerne le développement économique de donner son accord à une délibération dont l’objet principal est le pouvoir d’achat, sans conditions de ressources, des habitants de Gémenos en précisant que cela aidera le commerce local.

Je suis intervenu pour indiquer que la Région risquait de ne pas donner son accord car l’objet principal de la délibération « le pouvoir d’achat » n’entre pas dans les compétences de la Région. J’ai donc suggéré à Monsieur le Maire de modifier sa délibération :

-      Soit en la centrant sur le pouvoir d’achat, ce qui est tout à son honneur, par exemple, via le CCAS (comité communal d’action social) ;

-      Soit en la centrant sur le développement économique, avec l’accord de la Région, mais en retirant la partie dédiée au pouvoir d’achat afin d’être en conformité avec la loi du 13/08/2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales.

Refus du Maire, je me suis donc abstenu sur cette délibération.

La délibération relative au remboursement par la commune de la part dédiée à l’EPCI

Ensuite, le Maire, visiblement très contrarié, m’a interdit de m’exprimer sur la 2ème délibération, celle relative au remboursement par la commune de la part dédiée à l’EPCI, bafouant ainsi un des premiers principes de la démocratie et de la République, la liberté d’expression.

La nouveauté dans cette délibération fut de remplacer la part de l’EPCI par un remboursement de 12%, de la valeur locative brute de l’‘habitation, sans conditions de ressources. Dans les faits, cela revient à :

-      Dénaturé le sens même de l’impôt qui à pour objet d’agir pour l’ensemble de la communauté communale ou communautaire sur la base de la communauté urbaine, du département, de la Région ou bien de la Nation. L’argent du contribuable n’est pas fait pour rembourser un impôt destiné à une autre collectivité ;

-      Donner l’indication que l’impôt ne sert à rien ;

-      Mettre en place un « bouclier fiscal local à la sauce UMP/Sarkozy » ; en effet, avec un remboursement de 12%, ceux qui paient la taxe d’habitation la plus élevée, disposant d’une propriété plus importante, se verront attribuée une somme d’argent plus conséquente. Est-ce cela agir en faveur du pouvoir d’achat ? Tout compte fait, pourquoi le Maire ne prend t’il pas la décision de rembourser l’impôt sur le revenu ?

-      Dire aux communes voisines, qui n’ont pas la chance, à l’image de Cuges les Pins, de disposer d’une zone d’activités qui permet une importante ressource fiscale, que la solidarité et la mutualisation entre les collectivités d’un même bassin de vie n’existe pas.

J’ai donc voté contre cette délibération.

L’orientation politique de Monsieur le Maire  qui consiste à faire passer le message « la commune de Gémenos a trop d’argent, alors je le redonne » donne une triste image de notre commune qui n’est pas celle qu’elle mérite.

Jean Yves Petit

 

IMG_0225.JPG 

 

Ci-dessous, l’édito du Maire dans le dernier bulletin municipal et la délibération relative à l’octroi d’un chéquier. A noter que la lettre du Préfet refusant les deux délibérations n’a pas été remise aux membres du conseil municipal.projet délib

édito

 

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:44

Les résultats du 1er tour des élections législatives sont très bons, sur la 9ème et la 10ème circonscription pour les candidats de l’union Europe Ecologie / Parti Socialiste. Ils confortent l’accord de gouvernement élaboré cet automne entre Europe Ecologie et le parti socialiste.
Je ne peux que regretter que Denis Grandjean, avec 19.03% des voix exprimées, ne puisse se maintenir pour le second tour et, ainsi, permettre aux habitants de la 9ème circonscription d’avoir un véritable représentant à l’Assemblée Nationale. Pour autant, le choix de nos concitoyens en faveur du candidat de l’union Europe Ecologie / Parti Socialiste indique leur volonté d’une gauche différente, plus proche de leurs attentes et de leurs besoins.

Je souhaite féliciter et apporter mon soutien à François Michel Lambert, candidat de l’union Europe Ecologie / Parti Socialiste qui sera présent au 2ème tour sur la 10ème circonscription avec 29.02%. François Michel Lambert peut réellement gagner avec le soutien de tous.

 

Gémenos, le 10 juin2012
 
Jean Yves Petit
Vice président du Conseil régional
Conseiller municipal de Gémenos

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 05:01

Libre propos du groupe écologique et solidaire

Le budget de la commune a été voté, lors du conseil municipal, le 4 avril. Nous nous sommes abstenus regrettant une fois encore le manque d’ambition de la majorité qui ne présente pas d’investissement massif en faveur des enjeux sociaux et écologiques. A titre d’exemple, il est préféré de payer une amende de 250 000€) pour non respect de la loi sur le logement social.   Les nouvelles propositions (chèques en faveur des commerces locaux et  remboursement de la part intercommunale de la taxe d’habitation) montrent une dérive dans l’utilisation  de l’argent public au moment où tant de communes connaissent des difficultés budgétaires. De même, le fait que les aides renouvelées chaque année (allocations de rentrée, aide au permis de conduire, …) sont identiques pour tous les Gémenosiens sans l’application du quotient familial avec une prise en compte des revenus montre un refus de se confronter aux inégalités.

Véronique Mossard, Dominique David, Jean Yves Petit (http://gemenos-solidaire-et-ecologiste.over-blog.fr/ )- Groupe écologique et solidaire

Ci-dessous, un article de La Provence, édition du 22 mai, à propos du remboursement de la taxe d'habitation.

 

 

Gémenos : le remboursement de la taxe d'habitation serait-il illégal ?

Publié le mardi 22 mai 2012 à 14H19

Un Cassiden dénonce l'injustice et l'illégalité de la délibération prise par le conseil municipal.

La délibération prise par le conseil municipal de Gémenos le 4 avril pour la prise en charge partielle de la part EPCI (de la Communauté urbaine de Marseille) de la taxe d'habitation des administrés de Gémenos serait-elle illégale ? C'est ce que soutient un habitant de Cassis, Rémi Davin, ancien chargé de communication de Gémenos, qui a écrit en ce sens au maire Roland Giberti le 2 mai, estimant "que cette décision ne peut être bornée aux seuls foyers gémenosiens et ce sous peine de rompre l'égalité de l'ensemble des contribuables de la communauté urbaine vis-à-vis de l'impôt".

Le jeune homme a aussi créé dans la foulée un groupe facebook "Pour le remboursement de ma taxe d'habitation par la mairie de Gémenos" qui compte à ce jour 321 membres ! Provocateur, il y invite les habitants de MPM à déposer le montant de leur taxe d'habitation en vue d'un remboursement… par la commune de Gémenos !

"Le but est que l'égalité soit rétablie entre les habitants de la CUM"

Autant dire que le sujet fait réagir sur le réseau social. Rémy Davin dénonce avant tout l'injustice de cette délibération, qui ne prend pas en compte la situation sociale de chaque ménage, ni le niveau de revenu, et surtout son illégalité.

Sur ce point, il appuie son argumentation sur la loi de finances de 1978 (article 11) qui dit que "sont nulles et de nul effet, comme contraires au principe de l'égalité devant l'impôt, toutes délibérations des assemblées délibérantes des départements et des communes ayant pour effet la restitution à certains redevables ou à tous les redevables mais avec des modalités discriminatoires, de tout ou partie de leurs cotisations à un ou à plusieurs impôts perçus pour le compte du département ou de la commune."[...]

Et de citer la décision de la Chambre régionale des comptes de Champagne Ardennes qui a retoqué la Ville de Chooz en 2006 pour des faits similaires. Lors du conseil municipal, Roland Giberti avait justifié sa décision en expliquant que la commune "avait des excédents, nous en faisons profiter les Gémenosiens en leur proposant des aides. Il s'agit d'accompagner les habitants en temps de crise en redistribuant les recettes". Une position qu'il maintient malgré cette "affaire".

Quand à la possible illégalité de ce remboursement, le maire rappelle qu'il est partiel (la somme moins un euro) et ajoute : "Mon administration et mes juristes me disent que c'est légal. Le seul à pouvoir le dire c'est la Préfecture." La préfecture a deux mois pour faire part de ses observations, début juin donc… mais élections législatives oblige on sera encore en période de "droit de réserve".

 


LE COMMENTAIRE

"Douteuse sur le plan du droit"

Pour Eric Oliva professeur de droit à Aix, spécialisé dans les finances publiques, la fiscalité et le droit constitutionnel, cette délibération est quelque peu "douteuse sur le plan du droit" car "toute restitution de taxe en dehors du cadre prévu par la loi constitue une gestion de fait", c'est-à-dire le remboursement d'une somme d'argent sans en avoir le droit. "Cela ne peut être autorisé que par la loi, si ce n'est pas le cas, la délibération est illégale", seule l'Assemblée nationale ayant le droit de promulguer une loi.

À cela s'ajoute la jurisprudence de la décision prise par la Chambre régionale des comptes pour la Ville de Chooz. Cette délibération "remet en cause le consentement à l'impôt voté par le conseil communautaire, cela pose aussi un problème d'égalité entre le contribuable gémenosien et celui des autres communes. De plus, comme ce remboursement n'est pas automatique il y a un risque de rupture d'égalité entre les contribuables qui feront la demande et ceux qui ne le feront pas. Se pose enfin le problème d'égalité entre les entreprises et les individus".

 

Marjorie Moly

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 05:26

Tribune FralibDepuis plusieurs jours, la direction de Fralib a multiplié les provocations, installant une milice privée, de véritables mercenaires entraînés au combat pour exaspérer les salariés, les intimider : contrôle d’identité à l’entrée de l’usine, tentative d’interdire l’entrée des délégués dans l’usine, pressions à l’encontre des travailleurs, coupures d’électricité dans le local syndical ….

La visite, la semaine dernière, d’une société de déménagement industriel, a été confirmée par un courrier envoyé hier par la direction de Fralib aux représentants du personnel annonçant la mise en oeuvre du démontage de l’outil de production. De plus, elle annonce dans ce courrier la mise en place d’un « barrage physique » entre l’usine et le local syndical interdisant toute possibilité aux salariés de venir consulter leurs représentants. Un nouveau mur de la honte en quelque sorte. Cette situation est d’autant plus intolérable qu’elle s’accompagne depuis plusieurs semaines d’une mise sous surveillance constante des salariés et de leurs élus portant atteinte à la liberté syndicale dans la droite ligne de la politique liberticide d’extrême droite de Sarkozy, président des riches mis au rencart. Si, par ces mesures, la direction croyait impressionner les salariés, c’est un nouvel échec. Si elle croit élever ainsi des digues contre le nouveau cours politique, nous agirons pour que la justice, le droit au travail, l’avenir industriel de notre pays soient les éléments centraux du progrès économique et social.
Cette situation totalement intolérable place les travailleurs de Fralib et leurs élus syndicaux, en situation de légitime défense pour sauvegarder leur usine. Ils ont décidé de reprendre leur entreprise et de mettre dehors les miliciens. Cela s’est passé calmement, sans heurt ni violence en contradiction flagrante avec les élucubrations de Bruno Witvoet, PDG d’Unilever France. La présence nombreuse des militants CGT du département, de la profession et des salariés de l’usine montre la forte mobilisation et la puissante solidarité autour des Fralibiens. La venue spontanée de nombreux responsables des partis de gauche, de personnalités et représentants des collectivités territoriales a confirmé leur soutien à la lutte des salariés.
Aujourd’hui, au petit matin, les salariés de Fralib ont repris pleine possession de leur usine et de leur outil de travail, outil que nous avons toujours affirmé protéger pour permettre la mise en oeuvre de notre solution alternative. Si des dérapages pouvant conduire à des drames humains se produisaient, ils seraient de la seule responsabilité de la direction de Fralib du groupe Unilever et du gouvernement encore en place avant le passage de responsabilité au nouveau Président de la République et son gouvernement.
Cette usine que Fralib voulait transformer en camp retranché gardé par la milice et des maîtres-chiens est redevenue ce matin, à l’aube, un espace de liberté, de fraternité, de lutte collective pour le droit de travailler et de vivre dignement ici à Gémenos. Depuis septembre 2010, nous affirmons qu’aucun boulon ne sortira de notre usine. On ne lâchera rien !!!
Maintenant, l’heure est à la prise en compte réelle de notre projet alternatif. Nous sommes disponibles à tous moments pour engager les négociations nécessaires. Toutes les forces, et notamment François Hollande, Président de la République, qui soutiennent notre projet, doivent concrétiser leurs engagements dans la plus grande cohérence pour imposer au groupe Unilever qu’il assume ses responsabilités.
Gémenos, le 11 mai 2012
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Agenda

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Permanence des éluEs du groupe "Gémenos écologique et solidaire" - pour nous contacter, appeler le 07 86 14 61 55

 

 

Les 3 conseillers municipaux..

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undefinedDominique David                    

Nous soutenir...

  • En nous aidant à financer la campagne électorale: en adressant (chez J.F. Sibué - 230 route d'Aix -13420 Gémenos) un chèque à l'ordre de J.F. Sibué, mandataire financier de la liste.